Reliure d'art
AML associe sa quête philosophique à la pratique de la reliure d’art. Elle lui permet de restaurer des livres anciens, détériorés par le temps, et de conserver ensemble des fascicules à publication régulière. L’opération se déroule dans cet ordre précis : la plaçure, la couture, le corps d’ouvrage, l’apprêture de couvrure, la couvrure, la finissure. La dorure vient en dernier. (Voir les Étapes de la reliure d’art :
https://lamouetterelieuse.com/741/une-reliure-etape-par-etape/)
Pour AML, la reliure d’art établit un lien intemporel, aussi bien physique que spirituel. Certes, le texte est sauvé et il devient transmissible aux générations futures, mais il se glisse une subtilité toute particulière entre les pages…
En effet, pour pouvoir coudre les carnets tous ensemble, il faut d’abord réunir les feuillets en cahiers surjetés. L’exercice se conclut plusieurs fois, en exécutant un « nœud de tisserand », indénouable. Ce noeud abrite le double symbole, de l’attachement et de l’engagement. Ainsi, le « noeud du tisserand » porte en lui l’idée que nous sommes indéfectiblement liés les uns aux autres. Il est une grande loi d’amour, une loi d’unité et d’interdépendance, qui rappelle qu’on ne peut se couper de l’édifice humain, lui-même imbriqué dans le Tout universel. 😉 Et ce n’est pas notre houppe dentelée qui dira le contraire… @magalifadas3
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Le petit glossaire de la reliure :
https://maison-pardo.fr/article/le-petit-glossaire-de-la-reliure